COMMENT APPRENDRE A DEBATTRE
ECHANGE AVEC UN ETUDIANT DE SCIENCES PO
Intéressés par la
réflexion thématique et par l’art oratoire, les élèves de 1ère ES et
de 2nde Générale et technologique, rejoints par les jeunes engagés
dans le « Think Tank », ont rencontré Maxime, étudiant en 2ème
année à Sciences Po et co-directeur de l’association « Révolte-toi
Sciences Po », une des antennes de la Fédération Francophone de Débat,
afin de s’imprégner de son expérience à débattre.
Une manière innovante,
ludique et détournée d’avoir des renseignements complémentaires sur les
modalités d’entrée dans cette prestigieuse école, sur l’exigence de travail et
sur la méthode.
Pas facile de
s’orienter quand on a 17 ans et que l’on est en 1ère ; un vrai
parcours du combattant qui exige de la lucidité et de l’engagement au
quotidien. Faire Sciences Po attire et en même temps suscite une
inquiétude ; un vrai défi pour ces élèves en attente de conseils…
Maxime rassure ses
camarades. Il faut oser, rester soi-même, connaître ses limites tout en
apprenant à se dépasser. L’Institution accueille des jeunes ouverts et
curieux ; il n’y a pas de recette miracle. Les profils sont variés et à
haut potentiel. Ouverture sur le monde, pluridisciplinarité et diversité sont requises.
Les premières années
proposent des enseignements fondamentaux axés sur le droit, l’économie,
l’histoire, sur les langues étrangères. Peuvent s’ajouter des matières telles
que les questions sociales ou les relations internationales ; aux
étudiants d’approfondir leurs connaissances par l’autonomie et la culture. La
méthodologie acquise pendant 3 ans et celle des deux années de master permet d’accéder à nombreux secteurs
d’activité.
En symbiose avec le
« Think Tank » qui donne la possibilité aux lycéens du Centre
Scolaire Notre-Dame de réfléchir sur des thématiques et d’appréhender l’oral,
l’accent sera mis par Maxime sur la prise de parole en public par le biais
d’exposés, de débats et de confrontations entre équipes. Il ne manquera pas
d’insister sur l’épreuve orale du concours qui reste une épreuve sélective,
difficile, sollicitant un acquis généraliste important, un esprit d’à-propos
certain et des techniques de raisonnement et d’anticipation, une capacité à
gérer l’inattendu.
Cet échange informel
a donc permis aux élèves d’avoir l’expérience d’un vécu qui a su redonner
confiance à ceux qui veulent tenter l’aventure en leur inculquant l’humilité,
le goût du travail et le sens du défi.
Isabel GAUDIN
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